Mes chocs culturels après 3 ½ semaines en Équateur
- Anne-Marie
- 3 avr. 2015
- 4 min de lecture
Le fait de vivre dans un autre pays nous fait vivre beaucoup de changements ! Les coutumes ainsi que les façons de penser et d’agir des gens d’ici sont parfois semblables, mais parfois opposées ou bien différentes de ce à quoi nous sommes habituées au Québec. Bien avant notre départ, nous avions passé beaucoup de temps à nous renseigner sur l’Équateur afin d’apprendre à connaître ce pays. Malgré cela, le meilleur moyen pour en apprendre sur un pays est d’y habiter, bien évidemment ! Comme nous sommes en Équateur, mais que notre stage se déroule dans un lycée français, nous vivons des chocs culturels équatoriens et français!
Mes chocs culturels équatoriens…
Les vendeurs équatoriens qui embarquent dans les autobus de ville le temps d’une courte durée de trajet pour faire la promotion de leurs différents produits : bracelet, chocolat, fruits, antenne de télévision, etc. Ou encore un musicien qui embarque avec sa guitare et son petit micro portatif pour nous chanter «Je t’aime à mourir» de Francis Cabrel en Espagnol !
Les voitures qui klaxonnent. Ici, on dirait que le klaxon est un élément essentiel aux voitures.
Les taxis. Je crois qu’il y a autant de taxis qu’à New York, sinon plus ! Toutefois, ils ne sont pas tous sécuritaires et reconnus avec le bon certificat d'immatriculation. Il faut être prudent !
Ici, il faut toujours regarder devant nous quand l’on marche sur le trottoir. Les trottoirs sont vraiment inégaux. J’ai failli tomber à maintes reprises parce que je regardais de l’autre côté de la rue.
Le transport en autobus : Lorsque l’on entre dans un autobus, on doit payer (25 cents) à la personne qui travaille dans l’autobus (en plus du chauffeur). En payant, on nous remet un petit billet qui prouve notre paiement. Parfois, les petits messieurs (plus souvent des jeunes hommes) ne font payer les gens qu’une fois qu’ils vont s’asseoir alors que le bus est bondé de gens… ils ont une mémoire phénoménale et des yeux de lynx pour voir les gens qui entrent par la porte située à l’arrière du bus.
Le transport en Trole : on se croirait en Chine ! Des dizaines et des dizaines de personnes entassées dans des wagons de l’autobus qui se poussent et qui s’écrabouillent pour entrer ou sortir de peine et de misère.
Les vendeurs qui circulent entre les voitures pendant qu’elles attendent au feu rouge pour vendre des limes, des swiffers, des parapluies, etc. Parfois, il y a même des spectacles de jongleurs, d’acrobates et de cracheurs de feu !
La température ! Il pleut presque tous les jours puisque c'est actuellement la saison des pluies. Parfois, c’est le déluge, d’autres fois c’est normal. Mais attention, quand le soleil sort, alerte aux coups de soleil !
Les nombreux chiens errants et maigres qui se promènent dans les villes (surtout en campagne). Nous devons avoir vu des centaines de chiens et un unique chat depuis notre arrivée !
Les passagers des voitures et autobus scolaires qui ne portent que très rarement leur ceinture de sécurité et qui sont assis 3 personnes à l’avant du véhicule, avec un enfant dans les bras. Ou encore les pick-up où une famille entière est assise dans la boite avec des animaux et du foin.
Le lait et les œufs vendus sur les tablettes à l’épicerie.
Les enfants qui font le tour des terrasses de restaurant pour vendre des roses ou des bonbons.
Les almuerzos (diners) à 4$ : soupe, repas, dessert et jus inclus… et c’est délicieux !
Les nombreux kiosques de rue où les gens vendent des collations, gomme, pains… ou encore des petits kiosques où ils font cuire des bananes ou de la viande fumée juste à côté du boulevard où passent les voitures et autobus.
Les autobus qui polluent l’air par la boucane noire qui sort de leur tuyau d’échappement.
Mes petits chocs culturels français vécus à l'école de stage...
En général, les expressions et l’accent français sont les plus grandes difficultés que nous avons rencontrées jusqu’à maintenant en stage ! Nous devons souvent prendre le temps de bien articuler et prononcer nos mots pour nous faire comprendre. Nous améliorons beaucoup notre communication orale en discutant avec les enseignants et en enseignant à nos élèves !
« L’emploi du temps » est l’horaire de la journée ou de la semaine.
Un « cartable » pour les Français est un sac à dos pour nous. D’ailleurs, la majorité des élèves ont un cartable sur roulettes (comme une petite valise).
Une « trousse » est un coffre à crayons.
« Gommer » signifie effacer.
L’enseignante est appelée « maitresse » par les élèves.
Quand la maitresse dit « rangez-vous » aux élèves, cela signifie qu’ils doivent prendre leur rang.
Les deux lamas qui sont sur la cour d’école et qui laissent des traces de leur odeur parfois nauséabonde…
Les gardes de sécurité qui entourent le terrain de l’école. Ils sont surtout présents pour assurer la sécurité de la femme et des enfants du président de l’Équateur qui fréquentent notre école (à ce qu’on nous a mentionné).
Les enfants parlent uniquement espagnol entre eux à tout moment.
Les enfants qui sont incapables de garder le silence et de se déplacer en rang dans les couloirs de l’école. Au Québec, dans nos stages antérieurs, les enseignants tiennent à respecter le silence lors des déplacements dans les corridors. Ici, on a beau le répéter et pratiquer, les élèves n'en semblent pas capables (la culture est différente!).
Avoir à enseigner l’histoire de la France et l'éducation physique et sportive !
Voici quelques photos de notre école de stage !

Comments